Elle danse sur des parquets immenses
Aussi luisant qu’un lac
Confuse dans les vents qui s’amusent
A sa robe qui claque
A sa robe qui claque

Ondulant comme une flamme
Ballerine, elle balance sans efforts
Elle rentrera par le grand escalier
Qu’elle adore

Elle court par les ruelles autour
Dans les rires et les flaques
Légčre par-dessus les barričres
Et les grilles des parcs
Ondulant comme une flamme
Elle s’envole au bras d’un conquistador
Sur la chaise mobile
Oů lourdement pése son corps
Elle dort

C’est l’histoire d’á peine une seconde
Enfin elle peut faire comme tout le monde

Poursuivre un oiseau, un ballon, un trésor
Mais elle dort attachée á un sičge

Comme sur l’eau le bouchon de liége
Et toujours ce fil qui la raméne au bord

Elle sort ni blessée, ni fragile
Ni poupée de cristal
Dehors oů le monde défile
A vitesse normale
Ailleurs dans d’autres costumes
Et debout surtout dans d’autres décors
Sur la chaise mobile
Oů lourdement pése son corps
Elle dort

Elle dort comme on plonge dans un livre
Elle dort comme on commence á vivre
Surtout quand le monde accélčre dehors
Mais elle dort attachée ŕ un sičge
L’enfant jamais descendue du manége
Elle aime ses heures brűlantes oů elle pense
Qu’elle danse

Qu’elle danse

Qu’elle danse
D Bm (poursuivre sur la premčre série d’aacords)
sur des parquets immenses
Aussi luisant qu’un lac
Confuse dans les vents qui s’amusent
A sa robe qui claque