Lithium lunaire tombe,
l'astre thérianthrope nous est fatalement moins clément.
rivière absolue, mer ou fille de judée pleure l'enfant impudent
adieu père, ta ligné mérite son châtiment
hélium espace comble
toute gravité rompue
dunes et vagues nous incluent
vents solaires nous giflent,
sanglent l'homme sous terre
cette lente atmosphère
que l'agonie de ce triste règne nous attire !

n'essaie pas de fuir,
la lumière est hydre
n'essaie plus de vivre,
la lumière est hydre
notre chance est passée.
nos vies finissent ici.

quel cri entends-tu au fond du monde ?
une autre vie nous incombe à tous
laquelle ? qui seras-tu quand tout s'effondre ?
et quand la fin souffle sur les tombes ! je sais
qu'elle nous envolera.

mécanique céleste dérivée sans cesse
l'anomalie cherche la fracture
d'un ordre endommagé,
mélodie du chaos.
le début se clôt.
l'orbite est sans loi
l'omega s'étend quand la fin nous broie,
l'hydrogène nettoie
l'aube ne se lèvera pas.
n'essaie pas de fuir, la lumière est hydre
n'essaie plus de vivre, la lumière est hydre
notre chance est passée
nos vies finissent ici.

quel cri entends-tu au fond du monde ?
une autre vie nous incombe à tous
laquelle ? qui seras-tu quand tout s'effondre ?
et quand la fin souffle sur les tombes !
je sais
qu'elle nous envolera au-delà

maintenant sans nos corps demi-anges demi-morts

maintenant prends garde, ton corps n'est plus,
ne marche plus, tu ne peux plus, ne parle plus.
et ressens-moi je suis là près de toi
comme avant pour longtemps
infiniment.

comme avant (4x)

quel cri entends-tu au fond du monde ?
une autre vie nous incombe à tous
là ! quel cri entends-tu au fond du monde ?
une autre vie nous incombe à tous.

(Merci à Plastikente pour cettes paroles)