Et puisque les hommes endormis
Ne font pas de mal à leurs ennemis
Vienne oh que vienne la nuit
Et puisque les hommes allongés
Ne lèveront ni le poing ni l’armée
Vienne oh que vienne la nuit
Vienne la nuit des temps
Vienne le temps des nuits
Vienne enfin le camp
Des hommes endormis
Vienne la nuit devant
Vienne devant la nuit
Vienne enfin le temps
Des hommes endormis
Et puisque les hommes
Dans leurs rêves
Font de l’amour un soleil qui se lève
Vienne oh que vienne la nuit
Et puisque les hommes
Qui sommeillent
Sont tous un peu frêles
Un peu tous pareils
Vienne oh que vienne la nuit
Vienne la nuit des temps
Vienne le temps des nuits
Vienne enfin le camp
Des hommes endormis
Vienne la nuit devant
Vienne devant la nuit
Vienne enfin le temps
Des hommes endormis
Vienne enfin le temps des hommes
Des hommes endormis