De mes tristesses me reste un grand manteau,
Qui laisse passer le froid
De ces lambeaux de jeunesse un vieux chapeau,
Qui ne me protege pas
Je sais mieux choisir un chemin, me mefier d'une main.
Tu vois je ne sais rien
Le temps qui passe ne nous guerit pas Natacha,
toi, tu le sais bien...

De mille ans de froid, de toundra
De toutes ces Russie qui coulent en toi
De trop d'hivers et d'espoirs et d'ivresse
Au chant des Balalakas
Tu dis qu'on a peur et qu'on glisse en ses peurs
Comme glissent les nuits de Viatka
Dans chacun de tes baisers Natacha
C'est tout ca qui m'attache a toi (ral)